Jean-Pierre Arbon

Fatigue

Dès que je fermais les paupières, la fatigue allait se mettre derrière mes yeux. Elle s’y tapissait comme un chat qui somnolait, prête à sortir ses griffes à la moindre alerte. Mais au jeu du pas un bruit et du pas un geste, je me défendais assez bien : je me lovais contre elle, j’accordais

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