You can’t always get what you want


Quarante ans! Ça fait quarante ans que les Rolling Stones ont sorti Let it bleed (en décembre 1969).

Dans la famille, c’est mon frère qui était Stones. Stones à fond. Moi j’étais plutôt Beatles. Mais je dois dire qu’il y a des chansons des Stones que je trouvais fantastiques, et parmi celles-ci, au premier rang, You can’t always get what you want.

C’était si inattendu, cette longue intro tenue par un choeur dominé par des voix de femmes et d’enfants, puis l’entrée de la guitare acoustique, puis un trombone, puis la voix de Jagger nue sur la seule guitare, puis le shaker qui démarre, puis une phrase de piano, et enfin, le groupe qui se met à jouer… 7minutes 33 secondes d’un mélange des genres invraisemblable, enthousiasmant, avec retour régulier du choeur, et une montée finale interminablement majestueuse, gonflée de voix presque séraphiques sur lesquelles la batterie se déchaine…

Quarante ans plus tard, elle me fait toujours de l’effet.

(Brian Jones -2è en partant de la gauche-, qui n’a pratiquement rien joué sur ce disque, s’était fait viré virer du groupe avant de mourir en juillet 69. Mais cette photo étrangement angélique des Stones va bien avec la chanson.)

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arbon

Il va revenu, t’inquiète pas!

jacques langlois

Je dirais même plus, cet article s’est fait virer!

jacques langlois

Vire, vire! Mais voilà que cet article est repoussé… Sophie aurait-elle réussi à elle seule à faire rouler les pierres jusqu’à lundi?

arbon

Dilemme: je corrige ma faute et vire ton commentaire, ou je laisse les deux tels quels… Dire que j’ai fait un jour un article sur l’accord du participe passé!

jacques langlois

Je sais bien qu’on ne peut pas toujours avoir ce qu’on veut…mais souhaiter que “viré” se transforme en “virer”, ce n’est peut-être pas trop demander…