Un voyage étrange et gris

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Cent milliards de baisers n’est pas, techniquement, une chanson très aboutie. Faire rimer “ma belle” avec “moi-même”, franchement, on pouvait faire mieux… Ça prouve que je n’étais pas au mieux de ma forme.

Seulement voilà, la chanson est née comme ça, tracée d’une main qui tremblait sur un cahier à couverture orange, dans ces circonstances bien particulières d’un voyage “étrange et gris”, à l’extrémité de deux ou trois nuits sans sommeil que j’évoque avec lourdeur dans le texte (mais elles étaient lourdes, justement…), alors que les nuages couraient au petit matin, par la fenêtre, dans le ciel bas. Et je ne peux ni ne veux rien changer. 

Ce n’est pas une chanson “publique”. Elle n’était pas destinée à d’autres oreilles que celles de ma belle. Elle est un extrait de correspondance, un fragment de dialogue amoureux, une déclaration fervente et intime, une mélopée tranquille d’espoir et de réconfort.

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