Claudine me parle de mes chansons. Elle les entend comme des choses libres et légères, et c’est ainsi qu’elle les décrit : un cercle tracé dans l’air, un vol d’oiseaux, un éclat de rire, un petit animal qui – pouf pouf ! – vient montrer son derrière…
Cela me plait, ces images. Elles traduisent en effet assez bien mon état d’esprit. Elles coincident avec mes intentions. J’aimerais tellement qu’elle ait raison, et être certain que ce que j’écris porte la trace de cette grâce agile et insouciante, mélange de désinvolture subtile et de nonchalante rigueur…