Tour de France

L’autre dimanche, j’ai joué les badauds.

Alors que je traversais le pont de Grenelle sur mon scooter en fin d’après-midi, j’ai aperçu du monde accoudé à la balustrade : on attendait encore le passage du Tour de France.

Je me suis arrêté, j’ai patienté un quart d’heure environ, et les coureurs sont passés (j’avais déjà été « voir passer le Tour » une ou deux fois dans ma vie, j’ai à nouveau trouvé ça très frustrant : le spectacle dure dix secondes à peine quand le peloton est groupé, ce qui n’empêche pas certains de patienter sur le bord de la route des heures durant).

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Puis, mi-honteux mi-satisfait d’avoir sacrifié à l’une des mythologies chères à Roland Barthes, j’ai regagné la maison, où j’ai regardé l’arrivée sur les Champs-Elysées à la télévision (laquelle, remarquons-le, offre de Paris une vision bien plus belle que celle qu’a saisie mon vieil iPhone).

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