Vanves apparaît dans plusieurs de mes chansons écrites à l’époque où j’y habitais. L’une des plus “populaires” auprès de mes amis s’intitulait Sadi Carnot street, du nom de ma rue. Elle marquait mes débuts dans le genre rock’n roll.
Quand tu sors de Paris t’évites de peu la banlieue rouge
Une fois le périph’ franchi tu grattes encore deux trois feux rouges
Puis tu prends à droite dans une rue
Mal éclairée presque inconnue
Et tu tombes là où j’habite
Sadi Carnot Street
Viens donc la voir un jour tu verras la banlieue profonde
A elle tout’ seule ma rue est un p’tit bout de bout du monde
France éternelle à part entière
Avec ses bistros d’avant guerre
Et son nom Troisième République
Sadi Carnot Street
D’abord elle ne paye pas de mine
Elle côtoie des semblants d’usine
Puis c’est un grand mur en meulière
Qui longe qui longe le cimetière
Entre deux pavillons sans âge
Quelques immeubles à étages
L’un de six l’autre de dix-huit
Sadi Carnot Street
Waouoow ! Sadi Carnot Street
Sadi Sadi Carnot Street
Waouoow ! Sadi Carnot Street
Sadi Sadi Sadi Sadi Carnot Street
Tu trouveras même un espace vert
Près du nouveau marché couvert
Un troquet nommé Aux Sportifs
Et un centre administratif
Puis ce sera la grande avenue
Où se meurt ma petite rue
Et t’auras fini ta visite
Sadi Carnot Street (x3)
Voila qui en rajeunira quelques-uns (et qui éclairera mon commentaire sur “Vanves” l’autre jour…)!