Mariage

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Nous étions placés derrière des jeunes filles couronnées de fleurs.

Ils ont échangé leurs consentements, se sont mis au doigt leurs alliances, et l’officiant a dit: – Maintenant, vous pouvez vous embrasser. Alors ils se sont regardés un instant avec un sourire miraculeux, et elle, si fraîche, si ravissante, lui a sauté au cou, elle a posé sa bouche sur la sienne dans un élan lumineux, et lui l’a reçue solidement, la tenant serrée dans ses bras, quinze centimètres au-dessus du sol, pour un baiser resplendissant : spontané, beau, fougueux, tendre, long, naturel. Puis les voix et les cœurs de l’assistance se sont élevés en clameur, transportés par l’évidence que flamboyait là, au milieu de tous, un moment de l’Amour du monde.

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arbon

Comme tout le monde probablement. Mais le pire n’est pas toujours sûr…

bipolette

D’accord mais dans dix ans il sera un autre, elle aussi, comment feront-ils ensemble ?

arbon

Ca l’était !

Muriel

Le marié a eu raison de ne pas dire à sa belle comme l’amoureux de Brassens : “j’ai l’honneur de ne pas te demander ta main” !
Le moment du “oui” est souvent peu expressif, ou trop retenu, à mon goût, lors des cérémonies de mariage à l’église, et le baiser timide ou pudique. Celui que tu décris devait être vraiment
magnifique.