Cette grande dame, qui a connu son lot d’épreuves et de douleur, traverse cependant la vie en se tenant toujours droite et souriante. Elle nous a invités à sa remise de décoration et se livre, comme il est d’usage dans ces circonstances, à une évocation de son parcours et à une réflexion sur elle-même. Elle prononce à un moment, d’une voix douce et introspective, ces quelques mots qui me frappent : – Je me suis efforcée de ne pas faire du malheur avec des contrariétés.
Je comprends que pour elle le malheur n’existe pas. La vie est trop belle. Elle offre trop de lumières. Même la maladie la plus dure, même le deuil le plus cruel (elle a connu les deux) n’éteignent pas l’émerveillement des matins et le sourire des enfants. Aussi fortes et noires que soient les “contrariétés” qui la touchent, elles n’abolissent pas chez elle la joie puissante, et quelquefois sans doute mélancolique, d’être au monde.
Bonjour
C’est souvent dans l’épreuve qu’on trouve la force d’avvancer et qu’on réalise que la vie si fragile est précieuse !
Belle journée