Descartes pose la première règle de la méthode en ces termes : « ne jamais recevoir aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ». Jamais elle n’a autant été d’actualité. Tant d’informations nous assaillent, tant d’affirmations sont assenées, tant d’émotions sont suscitées, tant de vérités et de contre-vérités sont proférées, sur Internet, à la télé, dans les journaux, dans les livres, tout le temps, partout (et spécialement en ces temps de campagne politique…) qu’il est plus que jamais nécessaire de tout soumettre au doute et à la question.
On peut trouver ça déprimant, on peut en faire un jeu. Dans un de ses poèmes, Rudyard Kipling s’était inventé six honnêtes serviteurs qui s’appelaient Qui, Quoi, Quand, Où, Comment et Pourquoi, et qui, disait-il, lui avaient tout appris.
I keep six honest serving-men
They taught me all I knew
Their names are What and Why and When
And How and Where and Who.
Appliquons la méthode de Descartes à Kim Jong Il, et doutons du fait qu’il passait ses nuits à mixer avec David Guetta, puisqu’il est difficile, même après recherches, de tenir ce fait pour
certain… 😉
A ce propos il me semble que la photo illustrant ton article “Kim Jong-Dj” – où l’on voit Kim Jong Il aux côtés du DJ David Guetta – relève d’un photomontage malicieux (Celle-ci existant à
l’identique sans l’ancien homme fort de la Corée du Nord). À moins que ce ne soit l’inverse évidemment : une habile censure opérée par les nouvelles autorités Nord-Coréennes à l’égart de leur
ancien “Dirigeant bien-aimé”…