L’orthographe trahit la pensée

L’orthographe est une discipline qui se perd, surtout depuis que l’écrit prolifère par voie numérique. Je m’en accommode souvent, et parfois j’en souris, spécialement quand la faute commise appuie et amplifie la pensée de son auteur.

C’est ainsi que je lis (et que je relie) aujourd’hui deux informations amusantes.
L’une émane d’un cabinet de coaching qui travaille exclusivement avec des femmes, et nous informe qu’il propose des formations de “Leadership au féminin”, et de “prise de parole en publique”. On voit que son féministe enthousiasme peut aller jusqu’à faire changer le public de genre.
L’autre est transmise par un artiste qui joue d’habitude devant des salles assez vides. Il nous annonce que pour son prochain spectacle “le nombre de place est limité”. S’il n’y en a qu’une, c’est le moins qu’on puisse dire. Peut-être s’attend-il inconsciemment à un spectateur unique. (J’allais écrire “unic”, mais j’y renonce: ce sera peut-être une spectatrice).

dictee.jpg

S’abonner
Notification pour
guest

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires