La synecdoque de Phylas

Est-ce à cause de la thèse de mon beau-père? Je prête en ce moment davantage attention à mes rêves.

Dans l’un d’eux, je suis avec un couple d’amis trentenaires, peut-être à la terrasse d’un restaurant en bord de mer, et nous nous entretenons de la synecdoque de Phylas. (A mon réveil, ce sont ces mots qui surnageront. J’irai relire la définition de synecdoque dans le dictionnaire, et découvrir sur Internet que Phylas était un roi grec qui mourut tué par Héraclès pour avoir violé le sanctuaire de Delphes).

Dans un autre, je suis tapi dans des roseaux, au bord d’un vaste lac, sur lequel viennent se poser comme des avions, entre les flamants roses, des statues de lions assyriens, ou des sphinx d’Egypte, et je dis (suis-je seul ou y a-t-il quelqu’un près de moi ?) : « c’est dommage, bientôt on ne verra plus amerrir les lions ».

sphinx-lion.jpg

Synecdoque : figure de rhétorique procédant par extension ou restriction de sens d’un terme, et désignant la partie pour le tout (ex: trente voiles pour trente bateaux) ou inversement le tout pour la partie (ex: mon vélo a crevé pour le pneu de mon vélo a crevé).

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