Dans “Renoncement”, le morceau de bravoure poétique qui ouvre sa “Négresse blonde“, Georges Fourest décrit les tribulations picaresques et provocatrices d’un aventurier imaginaire, qui se vante d’avoir, « par façon de divertissement, d’un coup d’estramaçon », éventré l’Empereur, puis châtré le Pape.
Cette castration, il y a peut-être procédé par gourmandise. La couille du pape, appelée aussi marseillaise, est en effet une variété de figue de Provence. On en fait principalement des confitures. Jadis, la tradition voulait qu’on la donne en cadeau aux mendiants, le soir de Noël, à la sortie de la messe de minuit.
Si on l’offrait dans sa bourse, cela pouvait passer pour une délicate -quoiqu’ironique- attention.
on l’espère…
pas de silicone là dedans !