En 1972, sur le site archéologique de Hasanlu, en Iran, fut découverte une tombe dans laquelle deux squelettes échangeaient un baiser.
L’image est magnifique. La mort des amoureux datait, d’après les scientifiques, d’environ 800 av JC. Mais, aux yeux de certains, c’était là une réalité trop récente. L’histoire, pour paraître plus belle encore, devait être spectaculairement plus ancienne: de sorte que, quand cette image apparut sur Internet, la rumeur fit bientôt remonter ce baiser à plus de 6000 ans.
De ce fait, les amants d’Hasanlu se trouvent aujourd’hui classés parmi les « canulars » (hoax) qui circulent sur la toile: non pas parce qu’ils n’ont pas existé, mais parce qu’on en a significativement exagéré l’âge.
Pour moi je ne vois pas ce que trois ou quatre mille ans de plus ou de moins changent à l’affaire. Cet homme et cette femme s’aimaient, ils sont morts ensemble, l’éternité a figé le baiser qu’ils se sont donnés jusque dans la tombe. Qu’ils aient été enterrés l’an dernier ou à l’aube du monde, je suis saisi par l’infinie tendresse de leur geste, par le rapprochement de leurs bouches tendues, par l’ardeur fiévreuse et délicate dont vibre encore la caresse de la main sur la joue.
http://www.hoaxorfact.com/Inspirational/6000-year-old-kiss-found-in-hasanlu-iran-facts-analysis.html
Ils s’agit de deux hommes
Est-ce une raison pour mettre “ils” au pluriel ? 😉
Effectivement, le temps ne fait rien à l’affaire. Je m’interroge également sur leurs proches qui ont ainsi disposé leurs corps : ils devaient également beaucoup aimer ces deux êtres pour respecter jusque dans la tombe ce qui devait être leur dernière volonté.
Ainsi être et aimer pour l’éternité loooooooove