L’ancêtre du gorille

J’ai une pensée pour mon grand-père, dont on aurait fêté hier les 114 ans… J’essaie de me souvenir de ce qu’il chantait. Je crois que son air favori, c’était “Sur la mer calmée” (Un bel di vedremo), extrait de Madame Butterfly, de Puccini. Mais je l’ai souvent entendu aussi entonner une chanson que je trouvais très drôle et très mystérieuse :

Un grand singe d’Amérique
Qui venait de Piombino
Pris soudain d’une colique
S’est échappé subito

Il y a toujours eu un lien dans mon esprit entre ce grand singe d’Amérique, et le gorille de Brassens, qui s’échappe tout-à-coup de sa cage (quoique pour une autre raison).

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J’ai appris bien plus tard que ce primate primitif, si je puis dire, est issu de La Mascotte, opéra-comique d’Edmond Audran. Dans le même chef d’oeuvre, on trouve le duo célèbre :

– J’aime bien mes moutons
– J’aime bien mes dindons
– Quand ils font leurs doux glou glou glou
– Quand chacun d’eux fait bêê, bêê

Ce fut, en France comme en Angleterre, un des plus gros succès des années quatre-vingts (1880…), et on le chante encore.

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