Je suis tombé sur cette photo incroyable de ce que j’imagine être un concours de pêche au Nigéria. On se croirait dans un détail vivant d’un tableau de Bosch ou de Bruegel, bien loin de la plage tranquille de mon ami Kodjo. Quel poisson peut survivre à un tel déferlement?
Une telle image figure très bien la pression que l’espèce humaine exerce sur la nature et ses ressources. Je pourrais l’utiliser pour illustrer ma chanson “Trop nombreux“, bien qu’à vrai dire le fait de jeter un filet à la main soit probablement l’un des gestes les moins agressifs de l’homme à l’égard de son environnement. Notre espèce domine toutes les autres. L’équilibre est rompu. Tout le drame à venir du monde s’aperçoit peut-être déjà là.