Du pourceau au cochon

On connaissait le pourceau d’Epicure. Il y aura peut-être le cochon d’Arbon.

J’ai déjà un peu parlé du spectacle que je prépare pour le festival d’Avignon du 8 au 31 juillet (voir “A la différence du cochon, spectacle”), et j’ai même déjà livré quelques-unes de mes motivations intimes à le monter.

“A la différence du cochon” est une création à base de textes de chansons (dont une bonne part d’inédits). Mais ce n’est pas un récital : le spectacle est principalement dit et joué. Je convoque autour de moi, en un peu plus d’une heure, différents personnages, qui livrent ma vision de la nature humaine. L’imperfection de l’homme est un thème qui m’est cher. Je ne donne pas de leçon. J’observe, je tends un miroir, moi-même je m’y contemple. Ce n’est pas toujours très beau, mais c’est parfois amusant.

Je n’aurais pas mené à bien ce projet sans le soutien de Jorge Parente. Il a accompli un subtil et patient travail sur le choix des textes, leur agencement, leur mise en scène. Il a façonné ces “différences du cochon”. Les séances de travail avec lui sont un plaisir sans cesse renouvelé (par bonheur, il nous en reste encore quelques-unes avant le 8 juillet…) et n’ont fait que conforter mon désir de comédie.

Revenons-en à Epicure. Il disait : A propos de chaque désir, il faut se poser cette question : quel avantage en résultera-t-il si je ne le satisfais pas ?

Ma réponse, ici, c’est aucun.

En scène !

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Hélène SANGUINE

Coucou JP,
Je ne sais pas si j’aurais le temps de venir en Avignon. Dommage dommage si tel serait le cas…
J’espère que ce n’est pas le seul endroit où on aura le bonheur de découvrir ce spectacle. Sinon,… au pire…, peut-être une captation vidéo…
Gros bisous et fingers crossed. Penserai fort à vous et aurai pour sûr en tête des souvenirs de quelques autres festivals avignonnais !