« On a deux vies, et la deuxième commence le jour où l’on se rend compte qu’on n’en a qu’une » (Confucius).
J’aime cette manière de formuler l’idée qu’il est bon de penser à la mort, et d’y penser tôt. La conscience de la mort, (sa préméditation, disait Montaigne), c’est la conscience que l’on n’a qu’une vie, et qu’il faut donc, autant que faire se peut, ne pas la gâcher, ne pas la subir, ne pas ne rien en faire, ne pas la vivre sans s’en rendre compte, ne pas passer à côté d’elle.
Confucius se rendant à Luoyang
Nombreux sont ceux qui, à la suite d’une maladie ou d’un accident, mettent de l’ordre dans leur existence, questionnent leurs choix passés, se libèrent d’entraves inutiles, s’efforcent d’aller à l’essentiel, et commencent leur deuxième vie. Ce n’est pas un hasard. Ils se sont, comme le dit Confucius, rendus compte qu’ils n’en avaient qu’une.
Il se peut que le choix, au fond, soit de vivre deux vies, ou aucune. Deux vies, en prenant conscience de sa finitude. Aucune, en vivant sans réaliser qu’on vit.
j’adore.