Pour une fois, je me laisse aller à commenter l’actualité, car je suis particulièrement sensible à la liberté de pensée, et à son corollaire, la liberté de parole. Si je n’aime pas qu’on en abuse, je ne supporte pas qu’on veuille la restreindre.
Charlie Hebdo a eu l’idée de se transformer cette semaine en “Charia hebdo”, pour moquer l’évolution récente de la Tunisie et de la Libye vers la loi islamiste. En France, c’est permis. Je regrette que cela puisse choquer. “Ecrasons l’infâme”, écrivait Voltaire à la fin de chacune de ses lettres, contre l’intolérance religieuse. Charb (le patron de Charlie) n’est peut-être pas Voltaire. Ce n’est pas une raison pour mettre le feu au journal.
PS : pour le ministre Lefebvre (j’ai failli l’appeler Monseigneur), si jamais il lit cet article : Charlie et Voltaire n’est pas la suite de Zadig et Voltaire, désolé.