à Romain et Augustin
La cupidité bouffe tout
Brûle tout comme une lave
Fait des esprits ses esclaves
Les subjugue avec des sous
La loi du profit partout
Nous lamine ou nous rend barges
Va falloir vivre à la marge
Va falloir parer les coups
Que faire quand ceux d’entre nous
Qu’on croirait instruits et sages
Se conduisent comme des sauvages
Brisent les durs et broient les doux
Quitter nos vies de toutous
Cesser d’agir en minables
Ne plus manger à leur table
Devenir des loups
Hou… Hou… Hou…
Faut arracher nos licous
Abandonner nos carrières
Se poster sur les lisières
Où peu c’est déjà beaucoup
Ne plus plier les genoux
Biaiser avec le système
Ses gros dogues à bedaine
Cols pelés et ventres mous
S’agit pas de péter tout
Ni que le grand soir survienne
S’agit d’éviter la scène
Où se joue ce jeu de fous
Pour vivre libres et debout
Aux franges et aux frontières
Plus facile à dire qu’à faire
Devenir des loups
Hou… Hou… Hou…
Ton commentaire, Cher Maurice, de plaisir fondre me fait
L’agneau divin,
cette chanson,
Cher Arbon,
chanterait bien !
Magnifique! Bravo!
Que j’aime çà!