Brahms déconstipe

L’Orchestre Philharmonique du Japon a découvert que certains morceaux de musique avaient des vertus thérapeutiques. Tout marché étant bon à conquérir, et comme il y a plus de malades que de mélomanes, ledit orchestre vend comme des pilules (sous forme de cartes sd, et sous le nom de pill-harmonic) ses enregistrements des chefs d’oeuvre du répertoire, chacun d’eux correspondant à une indication bien précise.

La 10è symphonie de Mahler serait ainsi, par exemple, efficace dans le traitement des insomnies, et la 1ère de Brahms (en tout cas son premier mouvement) dans celui de la constipation.

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Les Japonais auraient-ils constaté que l’une (qui, pour du Mahler, est bien courte, puisqu’on n’en a que l’adagio) serait – malgré tout – soporifique, et que l’autre, pour dire les choses crûment, ferait chier ? Si oui, comment ? Quel serait le mécanisme d’action ? Faut-il attribuer le bénéfice médical aux qualités intrinsèques des oeuvres, ou aux interprétations particulières que cet orchestre en fait ? Je me perds en conjectures.

 

http://www.limelightmagazine.com.au/Article/347585,japan-pill-harmonic-claims-brahms-cures-constipation.aspx

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