Il arrive qu’avec ses lèvres – le frisson qu’elles tracent sur ma peau, les paroles qu’elles murmurent – elle me transporte au bord du monde.
Tant l’air est soudain vaste et libre, je sais et ne sais plus où je suis : perdu mais à ma place, étendu et bienheureux. L’univers envoie de douces vagues jouer avec mon corps tranquille. La liberté pénètre mes poumons.
Je pourrais tomber vers le haut.
(Renouvelant ainsi, en quelque sorte, le mystère de l’Ascension).