Le dalaï-lama pense que le Bouddha était un égoiste, qui avait compris que l’altruisme était la meilleure façon d’être bien avec soi-même.
Peut-être au fond ne faisons-nous que rechercher notre bonheur et notre plaisir, même ceux parmi nous qui se dévouent entièrement aux autres. Si Ibn Arabi prônait la dissolution de l’ego pour permettre la circulation de l’amour, Mère Teresa orientait tout entier le sien (qui sans doute était grand) vers son prochain. « Ne laissez personne venir à vous et repartir sans être plus heureux » est un mot qui traduit à la fois un souci absolu de l’autre et une très haute idée de soi-même.
Mmmmh… ça traduit surtout une confiance absolue dans Dieu, non ? Si elle est aussi certaine de pouvoir rendre les autres plus heureux, ce n’est pas parce qu’elle croit qu’elle en est capable
elle-même, mais qu’elle se considère comme un instrument de l’Esprit Saint 🙂