Gandhi dit qu’on n’apprend pas à se connaitre par la méditation mais par l’action. Je crois que c’est vrai. Ce sont nos actes, in fine, (ou leur absence) qui nous dessinent et nous définissent.
Et dans nos actes, ce sont les faits qui comptent. Avons-nous atteint le but ou non? Ce que nous avons accompli, était-ce exceptionnel ou banal? Les vraies questions sont factuelles. (Les intentions, hélas ! sont toujours bonnes.)
Gandhi est aussi connu pour avoir été un pratiquant assidu du jeûne et de la méditation, notamment à travers la Brahmacharya définie comme la pureté spirituelle et pratique. Il existe un mouvement
contemporain assez fort aujourd’hui en faveur de la méditation dont Françoise Héritier, l’anthropologue, Cristophe André, le psychiatre et Alexandre Jollien, le philosophe sont parmi d’autres
d’ardents défenseurs, tous luttant contre le consumérisme pour accéder dans l’instant, l’ici et maintenant, au détachement et selon moi ensuite au renoncement sans lequel on ne peut accepter de
mourir…..