Je me suis assis Ă la terrasse d’un cafĂ©, j’ai posĂ© par terre Ă cĂ´tĂ© de ma chaise mon casque et un petit sac Ă dos. La personne avec laquelle j’avais rendez-vous est arrivĂ©e. Nous avons parlĂ© de chant en entreprise. Cela a durĂ© un peu plus longtemps que prĂ©vu. Il faisait beau.
Lorsque la conversation s’est terminĂ©e, j’ai ramassĂ© mes affaires. Mon sac Ă dos Ă©tait ouvert. J’y transportais quelques papiers, un pull et un camescope, dont je m’Ă©tais servi dans la matinĂ©e lors d’une sĂ©ance de travail sur la prise de parole. Le camescope avait disparu.
J’en informe le serveur, qui me dit : – Ah ! Il y avait un homme qui s’est assis un moment Ă la table juste derrière vous. Il a commandĂ© un orangina. Il l’a rĂ©glĂ© tout de suite. Quelques minutes plus tard, j’ai vu qu’il Ă©tait parti, sans l’avoir bu.