Avignon est chère à mon coeur, car c’est la ville où, en juillet 2003, j’ai fait mes débuts sur une vraie scène. C’était à la Parenthèse, une très jolie petite salle qui offrait pendant le festival une programmation “chanson”. Voici comment je m’étais retrouvé là, alors que je travaillais encore dans mon entreprise.
Au cours des semaines précédentes, je m’étais ouvert à quelques personnes des envies de changement que j’éprouvais.
– J’aimerais me lancer dans la chanson, avais-je avoué à un ami comédien et chanteur. Comment fait-on?
– C’est très simple : tu prends toutes les occasions de chanter. Tiens, la semaine prochaine, j’organise une contre-fête de la musique dans la cour de mon immeuble. Viens avec ta guitare, tu chanteras deux chansons.
Ainsi fut fait.
Le lendemain, je reçois un appel d’une jeune femme.
– Bonjour. Je m’appelle Kamila. Vous ne me connaissez pas, mais je vous ai entendu hier soir, j’étais dans le public. Je programme une petite salle en Avignon pendant le festival. J’ai deux soirs de libres. Les voulez-vous?
Ca m’avait emballé, cette histoire. Je me souviens, je m’étais dit: “Ah ! tiens, c’est pas mal, ça ! Je me produis pour la première fois en amateur, et hop, on m’engage ! Fastoche, ce métier…”
Erreur. C’était juste la chance du débutant.
La Parenthèse
Mais pour autant, cette Parenthèse n’en a heureusement pas été une, elle (n’)a donné (que) l’ouverture !
Mais pour autant, cette Parenthèse n’en a heureusement pas été une, elle (n’)a donné (que) l’ouverture !