Blog posthume (suite)

J’ai passé le weekend, les oeufs de Pâques, l’arrivée triomphale du printemps. J’ai survécu.
Ce blog n’est toujours pas posthume.
Pas que je sache. Mais, comme Henri IV vu par Monsieur de la Palice, il est probable que cinq minutes avant ma mort, je serai encore en vie. Peut-être en train d’écrire. Et que, juste le temps de cliquer sur le bouton “publier l’article”, je ferai pscchit!

J’ai entendu quelqu’un dire un jour à la radio (je crois qu’il s’agissait de Michel Galabru) que la mort ne l’effrayait pas du tout.
– Je ne crois pas, disait-il, qu’on se rende compte du moment où l’on meurt. C’est comme quand on s’endort. Est-ce qu’on sait jamais quand précisément on s’endort?
Shakespeare l’avait déjà formulé de la manière la plus synthétique qui soit: “To die: to sleep; no more”.

C’est drôle d’imaginer Galabru dans le rôle d’Hamlet.

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