Devenu journaliste et écrivain, ayant pris ses distances avec le parti, il reste engagé, fidèle à la mémoire de ceux qu’il aime, généreux, en colère, et à sa manière “résistant”.
J’ai déjà dit (à propos d’Hervé Dalmais) que je n’étais pas de cette trempe. Que je penchais pour ne pas prendre part, ne pas en ajouter au désordre du monde, et distiller juste ici ou là un peu d’empathie ou de bienveillance si l’occasion m’en est donnée. Mais je ne peux m’empêcher d’admirer ceux qui se révoltent contre l’injustice et la marche éternellement défectueuse du temps, même si je sais que souvent, ce faisant, ils y contribuent à leur tour.
Je crois que je les envie.