Mais elle n’a pas fait que de la photo « d’art », devant ou derrière l’objectif, loin de là. Elle a pris quelques-uns des clichés les plus célèbres de la seconde guerre mondiale, au cours d’une traversée hallucinante de l’Europe s’effondrant dans le chaos en 1944 et 1945, notamment comme correspondant de guerre du journal Vogue auprès de l’armée américaine. (Marc Lambron a tiré de cette aventure un grand roman, L’œil du silence, prix Femina 1993).
Qu’est-ce qui reste d’une guerre, au-delà du bruit et de la fureur, de la mort, de la folie et de la souffrance des hommes ? Du silence, justement. Une sorte de figement mutique. De la beauté fracassée.
Sous le regard de Lee Miller, ça commence en 1940, à Londres, par un piano :
et ça se termine à Cologne en 1945, par une cathédrale :
It does look appealing. I hope more and more people do come to know of it in the coming days and thus would make it popular among the younger generations too. I hope to see good changes that would lead the processes.
merci pour ce billet sur cet artiste, qui me fait un parfait complément de ce que j’ai pu lire sur http://www.laboiteasorties.com/2008/10/photo-lee-miller-au-jeu-de-paume-par-dela-l%E2%80%99objectif/
Génial ! Ces deux photos donnent raison à Confucius UNE IMAGE VAUT MIEUX QUE MILLE MOTS. Et pourtant j’aime tes mots, le fil qu’ils tissent entre toi et nous. Clo