Revenons encore à Ferré.
Hokusai, Le Vent
Cette chanson reste pour moi le plus bel exemple de mise en musique d’un poème. Et même de deux poèmes, puisque Ferré a combiné ici deux textes distincts de Rutebeuf (mais unis dans l’esprit et la prosodie): la Complainte Rutebeuf et la Griesche d’hiver.
Rutebeuf les a écrits au XIIIè siècle, vers 1270.
La version de Léo Ferré. La version princeps.
Et la version de Joan Baez. Juste une voix, et une guitare.
![](https://i0.wp.com/arbon.website/wp-content/uploads/2008/07/hokusai-le-vent1.jpg?resize=299%2C203)
Que sont mes amis devenus
Que j’avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L’amour est morte
Ce sont amis que vent emporte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta