La pire faute, c’est sans doute de s’habituer au bonheur. On ne devrait jamais s’habituer au bonheur. Quand on l’a, on devrait toujours en avoir une conscience aiguë. On devrait le connaître, le désirer, le respecter. On devrait le recevoir à chaque instant comme un cadeau, on devrait frissonner de sa présence. On devrait toujours savoir qu’il est là. On devrait exulter d’être bien. On devrait s’émerveiller chaque seconde de vivre en paix, d’avoir un toit, d’aller et venir librement, de choisir qui aimer.
Et on devrait simplement (et peu importe à qui) en rendre grâce.