Au matin quand nous sommes sortis
Des hommes déféquaient accroupis
Dans le soleil levant sous les palmes
Peu après dans la poudre des champs
Ont éclos des saris éclatants
Elégants et dignes dans l’air calme

Des zébus aux cornes rouge et or
Tirant des chariots pleins à ras bord
Cheminaient vers le prochain village
Et la vie composait un tableau
Qui depuis des temps immémoriaux
Exaltait la langueur des voyages