Un jour, il me plait d’imaginer que ce sera en pleine lumière, je m’éteindrai.
Le soleil aura passé la moitié de sa course, les ombres des arbres commenceront à peine à grandir. Deux papillons orange virevolteront verticalement dans l’air bleu. Quelques nuages de beau temps s’accrocheront à l’horizon, au sommet des montagnes.
Quand mes poumons se videront de leur petit volume d’air, les hirondelles n’interrompront pas leur vol autour du magnolia.