Chaque matin, c’était pareil. La brume se blottissait au fond du vallon, et montait le long des pentes douces des collines, enveloppant la maison, et nous laissant incertains quant à la couleur du ciel.
C’était le climat du pays qui était comme ça, d’humeur brouillardeuse, même en été.
C’était le climat du pays qui était comme ça, d’humeur brouillardeuse, même en été.
Vers midi ou une heure, alors que se préparait le déjeûner, le soleil tentait une percée, presque toujours victorieuse. On dressait alors la table dans le jardin, et en même temps que le repas arrivait dans nos assiettes, le paysage se dévoilait, tendre, luisant, moelleux, fumant encore par endroits, tout droit sorti de la cuisine des brumes.
Votre site est trés sympa…..
Bon Lundi de¨Pâques…
Lorent….