Avoir sommeil. Ne pas dormir. Je ne trouve pas le sommeil qui est là, juste à côté, hors de portée pourtant.
Je respire, j’essaie de l’attirer à moi et de l’attendre calmement, mais je glisse malgré moi dans cette spirale où plus je le cherche, plus je m’irrite de ne pas le trouver. Les minutes passent, je pense à la journée qui arrive, je pense aux minutes qui passent, à la vie qui passe, aux heures qui passent, passent sur moi, roulent sur moi comme de gros nuages, et me laissent sur le bas-côté des songes, échoué, impuissant. Comment atteindre la torpeur ? Mon cœur bat fort, inexplicablement fort, il repousse l’inconscience à laquelle j’aspire, il l’écrase de ses pulsations, mon cœur sonne une alarme inutile, le sang frappe à mes oreilles, toc toc, comme un visiteur importun, mes pensées sont des molécules qui s’agitent, aucune ne mène au repos. L’assoupissement s’éloigne chaque fois que je crois le saisir.
Ah ! Si seulement tu étais là…
Moins de caféine et plus de sport le matin (mais surtout pas le soir!).
Des câlins… 😀
ou autres plantes , valériane aubépine…..
Euphitose !