Le héron n’est pas farouche. Il ne craint pas la ville. Je le sais depuis mes années amstellodamoises. Pourtant j’éprouve toujours une réelle émotion lorsque j’en vois un dans un environnement urbain. L’oiseau, de par sa taille, y acquiert une présence à la fois incongrue et provocante. C’est comme si un morceau de nature venait s’ébattre, par défi, là où nous l’avons ensevelie et oubliée, et où cependant nous habitons.
