

Quelques jours passent, et voici qu’un amateur de plaisanteries fines domicilié dans la Drôme sollicite par courriel de notre ancienne garde des Sceaux une petite inflation. L’imbécile… Parler, sous couvert d’économie, de distension d’organes avec une puissante, même déchue, est une chose affreuse, une abomination, un blasphème, un cas pendable, un crime de lèche-bèse lèse-majesté ! Comme ce pauvre type l’ignorait, il fut «arrêté au saut du lit par les hommes de la section valentinoise de la police judiciaire de Lyon»; «son appartement a été perquisitionné, son ordinateur saisi et il a été placé en garde en vue près de 48 heures». (Je cite ici la presse.) Puis il fut «déféré au parquet et présenté au juge des libertés et de la détention qui l’a placé sous contrôle judiciaire, avec “interdiction de rencontrer la plaignante”». Dans la foulée, il subit une expertise psychiatrique, laquelle a conclu (étrangement ?) qu’il était “sain d’esprit”. Il comparaîtra «pour outrage à personne chargée d’une fonction publique.»
Fermez le ban. Eh bien ! Qui a dit que la justice était lente dans ce pays?
Je reprends la lecture de mon dictionnaire, qui précise : « L’enflure est le résultat de l’inflation ». Le syndrôme d’enflure des chevilles, de la tête, et de l’ensemble de leur personne, dont certains gouvernants présentent des signes graves, résulte-t-il d’une habitude excessive de l’inflation ? Je ne me hasarderai pas à répondre en général. Dans le cas présent, en suscitant un tel zèle chez les policiers et les magistrats, le fait est que Madame Dati nous pompe l’air.
J’en reviens, encore et toujours, à La Fontaine :
On en use ainsi chez les grands : la raison les offense (…)
Si quelqu’un desserre les dents
C’est un sot ! – J’en conviens, mais que faut-il donc faire ?
– Parler de loin, ou bien se taire.
Autrement dit : ne pas piper.
Rachida ne nous pompe maleuheuresement pas que l’air ! Nous ne doutons pas que la bonne Dati doive son envolée de carrière à son goût pour l’inflation. Mais il est un autre lapsus facile à faire au
sujet de la famille DATI, entre épris et repris … de justice, biensur.
Pour ceux qui ne suivrait pas l’actualité, il suffit de se reporter aux dernières récidives de Jamal et Omar … ses biens chers frères. Encore que Clo est bien placée pour le savoir : on choisit
ses amis, pas sa famille.
Autres temps, autres moeurs…autres hum, hum(eur), humour peut-être. Vite, allons écouter Félix- Arbon (2° opus “Il pleut au paradis” et parfois sur la terre aussi ! )
J’ai oublié de signaler que mon commentaire précédent est une citation de Félix Faure, bien sûr!
Pendant l’inflation, il faut serrer les dents et desserrer les cordons de la bourse.
Pendant la fellation, c’est tout le contraire.