Marée haute
Par ma faute
J’ai perdu ma mie
Marée basse
Plus de traces
J’ai le cœur démis
La vie est légère
L’amour passagère
Et dans deux ou trois saisons
Tout sera si vague
Que le bruit des vagues
Recouvrira ma chanson
Marée verte
Plaie ouverte
J’ai lâché sa main
Plus de prise
Marée grise
Sur nos lendemains
La vie est légère
L’amour passagère
Et dans quinze ou vingt saisons
Tout sera si vague
Que le bruit des vagues
Emportera ma chanson
Marée vive
Sur la rive
J’attendrai toujours
Algue et mousse
Marée douce
Couvriront mes jours
La vie est légère
L’amour passagère
Dans deux ou trois cents saisons
Tout sera si vague
Que le bruit des vagues
Ignorera ma chanson
Bonjour Embertine
Je vous laisse bien volontiers m’emprunter “Etre et avoir été”, et suis très heureux de votre enthousiasme!
De mon côté, si vous voulez bien, j’emprunterai peut-être un de ces jours certaines de vos phrases ou citations.
Musicalement à vous
Bonjour,
Je viens juste de découvrir votre univers, à travers votre blog et votre site, j’ignorais jusque là qui était Arbon…Prise par mon enthousiasme je me suis permis de vous emprunter les paroles de
“être et avoir été” ( en précisant l’auteur tout de même!)pour illustrer un article sur mon propre blog. Si cela vous chagrine merci de me le faire savoir, je supprimerai…
cordialement
Merci Muriel.
Cette chanson plait beaucoup, apparemment. Je vais cependant en changer le titre. Marées ne me plait pas trop. La meilleure suggestion qu’on m’ait faite, c’est : Chanson vague.
Je suis très tenté de l’adopter. Qu’en penses-tu?
Sans occasion de parcourir ton blog depuis des semaines, je le parcours là furtivement avant un nouveau départ et tombe sur cette chanson, cette déambulation de marée en marée, avec son vague à
l’âme – elle me plaît beaucoup.
J’aime l’idée qu’une flânerie sur une immense plage dénudée du Cotentin, vêtue seulement de haillons du ciel, puis crépitante de lumière sur la chair pleine du flot, ait pu faire naître cette
chanson…
2012 est si proche à présent que tu te projettes dans plusieurs centaines de saisons? Ah, licence poétique, voilà qu’en ce temps lointain l’amour emporté(e) par la mer sera devenu(e) féminin au
singulier…
Seul l’amour vrai ne connait pas d’oubli. Le reste n’est qu’illusion.