(On sait en fait cela depuis très longtemps, depuis Ambroise Paré, peut-être même les Mayas. Le médecin de Napoléon s’en est servi sur quelques grognards, et un docteur allemand pendant la première guerre mondiale. Mais comme on inventa ensuite les antibiotiques, on oublia les asticots. De nos jours, les germes infectieux devenant de plus en plus fréquemment résistants aux antibiotiques, on y revient).
Là où le progrès est vraiment spectaculaire, c’est sur le prix. Quand on s’en sert pour la pêche, l’asticot n’est pas cher. En médecine, c’est autre chose. Un laboratoire allemand le fournit en pansements au prix de 120€ l’unité. Mais s’applique ici sans doute la saine logique économique qui veut que ce soit plus cher dès lors que c’est remboursé.
Qu’est-ce qu’un ulcère, vulgairement parlant? Un trou, comme on le voit sur la photo. Celui de la Sécu, les asticots l’entretiennent.