Des éloges qui fleurissent le chemin

Il y a des journées où on entend parler de soi en bien. Des journées réconfortantes, parce qu’elles semblent vous dire que vous avez pris la bonne route, et vous encourager à poursuivre.

Hier par exemple. Ce commentaire sur l’article “Un air fixé par des paroles“:
« Je suis carrément intimidé de poster ce commentaire. Je visite les blogs qui traitent de la chanson française. Là, je suis impressionné par l’intelligence et la sensibilité des articles ».

Et cet écho, paru dans la Voix du Nord à la suite de mon concert au Quesnoy:
« Quel est le rapport entre un téléphone mobile de dernière génération (iPhone) et un chanteur auteur-compositeur? Seul Arbon détient la réponse. Mardi soir, ce “Brassens-rockeur” comme on aime à le désigner, a donné un concert époustouflant, déroutant même, avec, sur ses chansons à texte parfois corrosives, des sons électros distillés par un iPhone que manipulait son fils sur scène ».

L’intelligence et la sensibilité des articles… Un concert époustouflant…
Ces éloges sont agréables à lire et à entendre, et je les apprécie. Mais en vérité je poursuivrais mon chemin même sans cela. D’ailleurs, la plupart de mes journées se passent, de ce point de vue, dans le silence. Je ne nie pas qu’il y ait du plaisir à être reconnu ou admiré. Mais il y en a surtout à faire ce que l’on aime. J’ai compris depuis quelque temps ce précepte zen, que le bonheur n’est pas d’atteindre un but, ni même de tendre vers un but, mais qu’il est dans le cheminement. Ou si l’on veut: que le but se trouve dans le chemin lui-même, et le bonheur dans la dégustation lucide de chaque instant du parcours.

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