Pub

Je ne suis pas technophobe, mais j’ai tendance à ne pas me laisser entraîner à acheter des nouveautés au seul motif qu’elles viennent de sortir. Par exemple, en matière de téléphone mobile, je viens de conserver pendant près de sept ans un bon vieux et solide Nokia qui remplissait parfaitement son rôle. Pas de photos, pas de musique, pas d’emails. Rien, juste le téléphone et les SMS.

Mais sept ans est un âge respectable pour des machines de ce genre; la batterie donnant des signes de faiblesse grandissants, je suis allé voir la boutique Orange, décidé à reprendre un appareil du même type: simple, pas cher, et ne faisant que ce dont j’avais besoin. Le vendeur consulte mes “points”: n’en ayant pour ainsi dire jamais consommé, j’en avais beaucoup. Et il m’annonce: pour 15 centimes, vous avez un iPhone.

Vous me croirez si vous voulez, je n’étais pas plus emballé que ça. Mais quoi, 15 centimes… Je l’ai pris.

Je suis entré dans un autre monde. Le monde fabuleux que vous ouvre ce petit engin. L’iPhone, c’est un couteau suisse technologique invraisemblable. Pour m’en tenir à ce qui m’intéresse, la musique et les mots, je vais non seulement faire l’économie d’un lecteur mp3, mais aussi celle d’un accordeur (j’en ai un vieux que je voulais remplacer), d’un métronome, d’un minidisc enregistreur (quand il me vient une idée de chanson), d’un répertoire d’accords de guitare, et même de leçons de solfège, car il y a un jeu sur le déchiffrage des partitions qui devrait améliorer ma capacité à lire la musique. En plus, j’ai toujours avec moi désormais un dictionnaire français, un dictionnaire anglais, un dictionnaire français-anglais.


Alors oui, cette image est juste. L’iPhone rappelle le monolithe qui apparait dans 2001, Odyssée de l’espace. Comme les singes et les astronautes de Kubrick, ceux qui le touchent basculent directement dans le futur.

S’abonner
Notification pour
guest

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires