Choir de sa chaise et partir

Une auditrice attentive m’a fait remarquer que j’aurais pu inclure l’Aretin, comme Eschyle ou Molière, dans l’inventaire (forcément incomplet) des figures originales de la mort auquel je me livre dans Felix.

Elle a raison. Voici comment Maupassant raconte ce trépas :

” La mort de Pierre Arétin est vraiment surprenante et bien digne de sa vie (…)
S’étant retiré à Venise où la liberté était absolue, il y retrouva ses soeurs qui menaient en cette ville une vie de plaisir.
Or, un jour, comme elles étaient venues lui raconter une aventure obscène dont elles se vantaient, il se mit à rire si violemment qu’il tomba de sa chaise à la renverse et se tua sur le carreau…”

(Guy de Maupassant, Gil Blas 8 dec 1885)

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