On connaissait Gérard de Nerval, et, dans l’un de ses plus célèbres poèmes, son « côteau vert que le couchant jaunit ». Il faudra désormais se souvenir de Jim Power, qui réalise la transformation inverse. En cette période de sécheresse en Californie, il peint en vert les pelouses jaunissantes des jardins de la région de San Diego.
Alors que Nerval est mort sans un sou, cet homme est en train de faire fortune, ce qui prouve (mais on pouvait s’en douter) qu’économiquement parlant, il vaut mieux badigeonner de vert les gazons de la classe moyenne californienne que teinter de jaune les abords d’un château imaginaire sous Louis XIII.