Je me souviens d’une réflexion de George Bush père, qui disait que pour être un bon président, il fallait « avoir assez de bon sens pour résister à la culture ».
C’est une phrase curieuse, mais je la crois juste. Les plus intelligents discours des plus savants conseillers doivent quelquefois donner le tournis à un chef, et l’embrouiller au point qu’ayant tout entendu, il n’est guère avancé sur la décision à prendre. Il doit alors s’en remettre à son intuition et à son jugement.
Hélas ! De bon sens comme de culture, George Bush fils, lui, donna l’impression d’en être fort dépourvu. On lui attribue un certain nombre de phrases extraordinaires, dont je doute qu’il les ait toutes prononcées, mais que les Américains ont collectées sous l’appellation de “bushisms“. Parmi ces perles, voici trois de mes préférées, si limpides qu’il n’est nul besoin de les traduire.
« The French don’t have a word for “Entrepreneur”». «The vast majority of our imports come from outside the country ». « If we don’t succeed, we run the risk of failure ».
Un vrai bijou ce W. Bush!
Ah ! S’il faut mettre des bonnets d’âne à des peuples entiers, on ne va pas avoir assez de tissu…
Tu peux mettre un bonnet d’âne au peuple américain aussi pour avoir élu Bush fils par deux fois (avec ingérence de la Cour suprême, il est vrai, et quelques autres problèmes…).