Pour le plaisir, je parcours quelques chroniques d’Alexandre Vialatte, en avant-goût des lectures qui auront lieu cet été dans le cadre de Chansons et mots d’Amou, et j’y trouve des réflexions qui me comblent d’aise, comme cette observation entre histoire et vaisselle, qui fournit un joli raccourci sur la gloire et sa vanité :
« Si l’on veut méditer sur ce qu’il y a de solide en ce monde […] qu’on aille à Saint-Germain-des-Prés. On y verra, chez les antiquaires, Napoléon en douze assiettes : sur la première, il naît en Corse, avec une grosse tête de penseur ; sur la douzième, il meurt à Sainte-Hélène, après avoir, sur la troisième, labouré en petit uniforme dans les campagnes d’Italie. Un grand homme tient en douze assiettes. C’est la morale désespérée de la rue Jacob. »
Pour le festival, les réservations peuvent se faire ici : resadirect
reservation@amoutourisme.com
Qu’on se le dise !
Une version revue de “sic transit gloria mundi”…
En effet 🙂