Interrogé récemment sur ce qu’il pensait de Jean-Luc Mélenchon, Laurent Fabius répliqua, sur le ton de la confidence : « Mitterrand, qui le connaissait très bien, disait qu’il ne fallait surtout pas laisser ce garçon inoccupé, sans quoi il ferait des bêtises ».
J’aime assez cette façon habile de dire les choses avec les mots d’un autre, et de répondre sans répondre, comme ferait un sage chinois.