Divan demain, Aujourd’hui le weekend dernier

Petit rappel à toutes celles et ceux qui me lisent : je signerai mercredi 24 Les derniers jours de Harry Yuan à la librairie Le Divan à Paris. Qu’on se le dise !


Pour ceux qui habitent dans la capitale et qui hésiteraient encore à venir, je me permets de reproduire ici l’article que m’a consacré Pierre Vavasseur dans le Parisien – Aujourd’hui en France (une page complète dans le supplément weekend de samedi dernier) :

« Certains patronymes sont porteurs d’imaginaire. Celui d’arbon, sans majuscule, en couverture du roman dont il est ici question, en est un exemple. Je ne suis féru ni de science-fiction ni d’anticipation […] mais ces deux syllabes m’évoquent aussitôt une planète où régnerait un seigneur des galaxies. Sur le plancher des vaches, Arbon – avec une majuscule cette fois – se prénomme Jean-Pierre. Son CV est un slalom géant. Diplômé d’HEC, il est d’abord dans l’industrie pharmaceutique. Puis, successivement, directeur général de Flammarion, pionnier de l’édition en ligne, auteur-compositeur-interprète, dramaturge… Aujourd’hui, belle gueule d’aventurier reproduite à l’intérieur de l’ouvrage, le voilà qui renaît, à 71 ans, en écrivain débutant, avec un roman dont le sujet ne fera pas mentir l’attaque de cet article.

Objet romanesque non identifié, Les Derniers Jours de Harry Yuan relève de la chute inopinée d’une météorite. Il est question, quelque part dans le récit, d’« une bulle d’espace-temps qui (viendrait) de se détacher du monde ». C’est exactement ça. L’intrigue baigne dans l’univers impitoyable de la révolution numérique, un sujet que l’auteur connaît sur le bout du pixel. De même qu’il a bien connu, manquant d’y laisser sa peau, le tycoon chinois Harry Yuan, génie visionnaire dont il fut l’associé avant que ce flamboyant personnage ne passe brusquement sous les radars. Arbon l’a retrouvé et nous voici, avec eux, sur une île grecque, dans une somptueuse demeure soustraite aux regards. Pour son visiteur, Harry, qui avait une bonne raison de quitter la compagnie des hommes, reconstitue, façon grand huit, les aventures traversées tout au long de sa disparition.

Ce roman addictif n’est pas seulement prétexte à un portrait aux rayons X des entrailles de la guerre économico-industrielle actuelle, ses cost-killers, ses stock exchanges et ses OPA hostiles. Comme dans le film Wall Street, d’Oliver Stone, avec Michael Douglas et Charlie Sheen : on ne saisit pas tout, mais c’est palpitant. Au final, c’est bien la dimension humaine qui vient tout recouvrir. Et ça n’a rien de numérique. »

 

S’abonner
Notification pour
guest

1 Commentaire
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Wim van Bree

Dear Jean-Pierre, unfortunately I am in Cambridge these days. Otherwise I would have come to Paris… All the best for tomorrow. And warm regards! Wim