C’était hier l’anniversaire de mon frère. Mon frère fait le mort. Il pourrait l’être. Il ne l’est pas. Il a rompu il y a une douzaine d’années avec toute la famille. Je suis le seul avec qui il ait longtemps gardé un lien ténu: un coup de téléphone pour son anniversaire éventuellement suivi d’un déjeuner. […]
Je suis le conseil de La Fontaine: “loin du monde et du bruit goûter l’ombre et le frais”. Voici mon coin d’ombre. C’est sous un prunus, en Chalosse, avec vue, au fond, sur les Pyrénées.
Encore un exemple des difficultés liées à la communication. Un article de journal rapporte, à propos d’une usine qui change de propriétaire, qu’à la question “êtes-vous pour ou contre le projet de reprise du site ?” 645 salariés ont répondu oui… Le dialogue social est bien engagé.
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Laurent Terzieff disait: “Je n’ai pas vraiment le trac, plutôt une appréhension. Pas la peur d’être en scène, mais de chuter sur une phrase ou d’écorcher un mot et de tomber alors, comme un équilibriste.” Suis-je tombé, pendant ce mois sur scène en Avignon? Quelques fois, peu nombreuses. Mais je crains de ne pas avoir
Etre en scène, ou la peur de la chute Lire la suite »
C’est une fascinante expérience de théâtre que celle qui permet de découvrir un livre et son auteur. Il se donnait à Avignon cet été “La détresse et l’enchantement”, tirée de l’autobiographie de Gabrielle Roy (1909-1983), qui est réputée être le plus grand auteur canadien français du XXè siècle. Une femme raconte ses origines, les déracinements
La détresse et l’enchantement Lire la suite »
Arturo Toscanini disait: “Il y a deux sortes de chefs d’orchestre: ceux qui ont la partition dans la tête, et ceux qui ont la tête dans la partition”. D’après ce qu’on m’a raconté, le mistral à Orange invente une troisième catégorie: ceux qui ont la partition dans la main et/ou la main sur la partition.
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C’est un heureux rapprochement dû aux colleurs d’affiches avignonnais. Boris Vian, alias Bison Ravi, y côtoie ma “différence du cochon“. Claudine se place naturellement entre les deux. Mais c’est mon spectacle auquel elle assiste tous les soirs… Avis aux amateurs: c’est la dernière semaine!
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L’excellente amie qui nous fait la joie de nous accueillir chez elle à Avignon pour toute la durée du festival est une spectatrice assidue de théâtre. Un matin, elle raconte qu’elle a vu la veille son quatrième spectacle du festival “In”. – Comment était-ce ? lui demandé-je – Bof, pas terrible… Mais tout de même
Le soulagement d’une spectatrice du “In” Lire la suite »
“Je suis un prophète, c’est mon fils qui l’a dit” est le titre d’un spectacle qui est donné à Avignon au Théâtre des Amants, là-même où je joue chaque soir “A la différence du cochon”. Il y est question de l’Islam, et plus généralement de toutes les religions dans leur aspect dominateur et obscurantiste, et
Je suis un prophète, c’est mon fils qui l’a dit Lire la suite »
L’AFP, que j’aurais pu récemment rebaptiser l’Agence France Pingouins, pourrait aussi s’appeler l’Agence France Porcs. Elle annonce en effet dans une récente et historique dépêche – dont je n’ai pas sollicité les droits de reproduction, je vais donc être très succinct – que le champion de France et champion du monde en titre du “cri
Agence France Porcs Lire la suite »
