Béatrice Uria-Monzon

La disparition samedi dernier de la cantatrice Beatrice Uria-Monzon a suscité dans le monde de la musique et dans la presse beaucoup d’émotions et d’éloges. Je suis bien incapable d’en parler comme ceux qui l’ont bien connue, mais j’ai eu le privilège de croiser sa route trois fois. La première, c’était pendant les obsèques de Michel Serres, dont elle était l’amie, quand elle avait chanté pour lui dans la cathédrale d’Agen. La dernière, en novembre dernier, dans les coulisses du théâtre d’Agen où se déroulaient les rencontres philosophiques Michel Serres, à l’occasion d’une soirée pour laquelle elle avait suggéré que des compositeurs contemporains (Karol Beffa, Frédéric Chaslin, Johan Farjot) mettent en musique des textes de Michel dont j’étais chargé de la lecture.

Mais celle dont je garde le souvenir le plus fort, c’est la deuxième, parce que nous avions partagé la scène, en novembre 2021, dans un spectacle là encore autour de textes de Michel ponctués de mélodies françaises qu’elle avait interprétées accompagnée par Marc-Olivier Poingt. Je pense que c’est l’une de ses dernières prestations publiques. Nous en avons une captation, que je vous propose ici, et qu’il est difficile de revoir sans émotion.

S’abonner
Notification pour
guest

1 Commentaire
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
sabie

voix magnifique