Un spécialiste de la médecine génétique aurait récemment affirmé que le premier humain qui vivra mille ans est déjà né.
Cet allongement spectaculaire de la durée de vie supposera bien sûr un certain nombre d’interventions : remplacement des organes défaillants, réécriture de diverses séquences du code génétique, régénération permanente et contrôlée des cellules, pose de prothèses multiples… Le désir d’immortalité promet d’être coûteux.
Ce coût d’ailleurs, loin d’être un handicap, constitue probablement la condition même de sa réalisation : car enfin, il faut bien qu’il y ait un marché, et du fric à faire. Gageons que toutes ces opérations se révéleront bien vite extrêmement lucratives pour la cohorte de nouveaux garagistes chez qui nous devrons apporter nos corps pour vidange, graissage, et démontage-remontage complet du châssis tous les cent ans.
