J’ouvre les yeux. Mon regard aperçoit successivement la pointe de mes chaussures, le bout du hamac, le tronc d’un arbre, son feuillage, et le soleil, avec ses rayons, qui joue à traverser les feuilles, au gré du vent.
Je viens de faire une petite sieste de dix minutes. Je prends le temps de me réveiller. Je m’étire. Je goûte les sensations de mon corps. Je me promène en lui, dans mon cou, mon dos, mon bassin, mes jambes, j’écoute chacun de mes muscles dire à mon cerveau: tout va bien. La lumière chauffe mes paupières, par intermittence. L’air, par grandes bouffées douces, vient caresser ma peau.